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Au Canada, suivant l’article S. 163.1 du Code criminel, les représentations explicites d’enfants sont illégales, qu’il s’agisse de personnages en pixels ou en uréthane.
Cette pétition, lancée en janvier 2016 par une certaine Melissa Evans, adressée au Premier ministre du Queensland (Annastacia Palaszczuk) est toujours en ligne à la même adresse, mais à l’initiative maintenant d’une obscure association australienne (Fighters Against Child Abuse Australia) qui demande des dons. [En ligne] https://www.change.org/p/annastacia-palaszczuk-child-sex-dolls-are-not-a-game [consulté le 6 avril puis le 9 septembre 2016].
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Commentaires publiés dans les Top Comments du site https://www.change.org/p/annastacia-palaszczuk-child-sex-dolls-are-not-a-game [consulté le 9 septembre 2016].
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John Gagnon, Les Scripts de la sexualité. Essais sur les origines culturelles du désir [1973-2004], trad. Marie-Hélène Bourcier, Paris, Payot, 2008.
Nicole Aubert et Vincent de Gaulejac, Le Coût de l’excellence, Paris, Seuil, 2007.
En japonais, la locution rabu dōru (de l’anglais love doll) s'utilise telle quelle au singulier comme au pluriel car elle relève du wasei eigo (anglais fait au Japon) : c’est une transcription phonétique des mots anglais utilisés suivant les règles de la grammaire japonaise. Par commodité, j’utiliserai cependant les règles de grammaire occidentales : love doll sera transcrit love dolls au pluriel.
Entretien avec Ōkawa Hiroo, 15 août 2013.
Entretien par courriel avec Sakai Mitsugi, le 28 septembre 2004. Cf. Agnès Giard, Un désir d’humain, Paris, Les Belles lettres, 2016, p. 213-214.
Entretien avec Kimura Takuya, le 7 septembre 2016.
Entretien avec Yoshioka Daiki, le 7 septembre 2016, confirmant les propos récurrents de Tsuchiya Hideo (créateur d’Orient Industry) – « La love doll est faite pour offrir une illusion » – et d’innombrables sites de propriétaires de poupées. Cf. Agnès Giard, Un désir d’humain, Paris, Les Belles lettres, 2016, p. 131-133.
Yoshiaru Iijima, « Folk Culture and the Liminality of Children », Current Anthropology, vol. 28, n° 4, Chicago, The University of Chicago Press on behalf of Wenner-Gren Foundation for Anthropological Research, 1987, p. 42 ; Mary Knighton, « Down the Rabbit Hole: In Pursuit of Shōjo Alices, From Lewis Carroll to Kanai Mieko », U.S-Japan Women’s Journal, n° 40, 2011, p. 49-89.
Patrick Galbraith, « Lolicon : The Reality of “Virtual Child Pornography” in Japan », Image & Narrative, vol. 12, n° 1, 2011, p. 104-105.
Sharon Kinsella, Adult Manga: Culture and Power in Contemporary Japanese Society, Honolulu, University of Hawaii Press, 2000, p. 11.
Iida Yumiko, « Between the Technique of Living an Endless Routine and the Madness of Absolute Degree Zero », Positions: east asia cultures critique, vol. 8, n° 2, 2000, p. 428.
Cf. « Otto ha “Fûfuseikatsu yori ningyō”, tsuini tsuma ha… » (L’homme dit préférer « Le jeu de la poupée à la vie conjugale » et la femme au final…), Yomiuri shinbun, 8 septembre 2015. [En ligne] https://yomidr.yomiuri.co.jp/article/20150908-OYTEW55179/?from=dyartcl_outbrain1 [consulté le 11 septembre 2016] ; Kasia Cwiertka et Ivo Smits, How Cuteness Dominates Japanese Culture, Universiteit Leiden, 2012 http://news.leiden.edu/news-2012/how-cuteness-dominates-japanese-culture.html [consulté le 7 mars 2017] ; Timothy J. Craig, Japan Pop!: Inside the World of Japanese Popular Culture, Oxford, Routledge, 2000, p. 292-293 et 313.
Les tailles japonaises correspondent à la grille suivante, qui peut varier légèrement : 90 cm 1-2 ans / 100 cm 3-4 ans / 110 cm 5-6 ans / 120 cm 7-8 ans / 130 cm 9-10 ans / 140 cm 11-12 ans. Source : [en ligne] http://matome.naver.jp/odai/2140833739409102201 [consulté le 10 septembre 2016].
Cf. le documentaire Rabu dōru shi (Histoire des love dolls), réalisé dans le cadre de la série Jōji Bottoman no heisei shi (Heisei par George Botman) diffusé sur TV Tōkyō, le 17 décembre 2011.
Bryan Lewis, « Cool Japan » and the Commodification of Cute : Selling Japanese National Identity and International Image, Bangkok, Chulalongkorn University, 2015, p. 11-12.
Cette propension à se réapproprier des produits prend deux formes : la customisation (des figurines, par exemple) et la transposition (sous forme de fan-fictions ou dōjinshi). Cf. Fan-Yi Lam, « Comic Market: How the World’s Biggest Amateur Comic Fair Shaped Japanese Dōjinshi Culture », Mechademia, vol. 5, 2010, p. 232-248 ; Patrick Galbraith, « Akihabara: Conditioning a Public “Otaku” Image », Mechademia, vol. 5, 2010, p. 210-230.
Anne Allison, « New Age Fetishes, Monsters, and Friends », in Tomiko Yoda et Harry Harootunian (dir.), Japan After Japan : Social and Cultural Life from the Recessionary 1990s to the Present, Durham, Duke University Press, 2006, p. 345.
Phrase récurrente lors des entretiens que je mène avec les propriétaires de poupées (Sakai Mitsugi, Taabō, Nishimaki Tōru, Hyōdo Yoshitaki) ainsi qu’avec le rédacteur en chef de la revue I-Doloid (Kawamura Chikahiro), grand amateur de love dolls.
Shibusawa Tatsuhiko, Shōjo korekushon josetsu (Introduction aux collections de jeunes filles) [1972], Tokyo, Chûō Kōronsha, 1985, p. 12-13.
Celui qui offre à la love doll un nouveau foyer a le droit de la rebaptiser, suivant un usage courant entre la fin du xixe siècle et l'immédiat après-guerre qui voit la femme changer de prénom lorsqu'elle se marie. Cf. Laurence Caillet, La Maison Yamazaki, Paris, Plon, 1991, p. 404.
Lorsque son propriétaire ne veut plus d'elle, il peut la renvoyer chez son père biologique, c'est-à-dire à l'usine d'Orient Industry. Le contrat de vente encourage les propriétaires à faire un « retour de colis » nommé par euphémisme « retour à la maison natale »(sato-gaeri).
Kirudore est un néologisme otaku emprunté au célèbre dessin animé Sky Crawlers (2008) réalisé par Oshii Mamoru. Cf. un site consacré au lexique otaku : https://bangin.wordpress.com/2008/06/29/キルドレkirudore/ [consulté le 7 mars 2017].
Janice Brown, « Re-framing “Kawaii” : Interrogating Global Anxieties Surrounding the Aesthetic of "Cute" in Japanese Art and Consumer Products », International Journal Of The Image, vol. 1, 2011, n° 2, p. 10.
Thomas LaMarre, « Otaku movement », in Tomiko Yoda et Harry Harootunian (dir.), Japan After Japan: Social and Cultural Life from the Recessionary 1990s to the Present, Durham, Duke University Press, 2006, p. 377.
Les photos de Takagi (créateur de Trottla) qui illustrent cet article sont assez représentatives de celles que les propriétaires de poupée postent sur les blogs dédiés à leurs « filles » (cf. Agnès Giard, Un désir d’humain, Paris, Les Belles Lettres, 2016, p. 152-157 et 176-178). Elles mettent en scène la poupée comme un être vivant qui prend son bain, mange, se promène ou affronte des puissances invisibles. Faute d’espace, il m’est impossible d’entreprendre un décryptage de ces images, ici présentées en espérant qu’elles inspirent d’autres investigations anthropologiques.
[En ligne] http://www.orient-doll.com/photocon2012/detail.php?pid=67 [consulté le 12 septembre 2016].
Christine Yano, « Wink on Pink : Interpreting Japanese Cute as It Grabs the Global Headlines », The Journal of Asian Studies, vol. 68, n° 3, 2009, p. 686.
[En ligne] http://www.trottla.net [consulté le 12 septembre 2016].
[En ligne] http://www.photogenicdoll.com/specenglish.html [consulté le 12 septembre 2016].
Le seul indice qui en est donné sur le site est une note indiquant : « Nous fabriquons aussi à la demande un modèle sans monture ». La lala doll non pénétrable (« sans monture ») est donc en option. [En ligne] http://www.orient-doll.com/m/lineup/laladoll10.htm [consulté le 19 janvier 2014].
[En ligne] http://www.orient-doll.com/laladoll [consulté le 19 janvier 2014].
[En ligne] http://naughty.4woods.jp [consulté le 12 septembre 2016].
[En ligne] http://www.apricot-doll.com [consulté le 12 septembre 2016].
Apricot fournit un vagin « fabriqué dans une matière irrésistiblement douce et élastique ».
[En ligne] http://www.makepure.com [consulté le 12 septembre 2016].
Keith Russell, « The Glimpse and Fan Service : New Media, New Aesthetics », International Journal of the Humanities, vol. 6, n° 5, 2008, p. 105-110.
L’appellation de gentleman est courante dans le milieu des otaku qui se désignent à l'aide de termes empruntés au lexique de l'aristocratie guerrière : shinshi et tonogata (équivalents de gentleman, monseigneur, milord, etc). L’expression « Gentleman au cœur pur » (Pyuana kokoro wo motta shinshi) est si codifiée que le jeux de simulation Dorîmu kurabu (Dream Club) – qui propose aux utilisateurs d’entretenir une relation avec une petite copine interactive – pose avant chaque nouvelle partie la question : « Avez-vous le cœur pur ? ».
Marika Moisseeff, « Mère originaire ou lolita éternelle : les images du corps féminin dans la fiction contemporaine », Journal du Mauss, 12 juillet 2012. [En ligne] http://www.journaldumauss.net/spip.php?page=imprimer&id_article=911 [consulté le 2 mars 2015].
Ces propos que j’ai personnellement recueillis lors d’entretiens avec des utilisateurs de poupée comme Taabō ou Hyōdo sont également rapportés par Takatsuki Yasushi, dans Nankyoku ichi go densetsu dacchi waifu kara rabu dōru made tokushu yōto aigen ningyō zengoshi (La numéro un du pôle Sud. Des dutch wife aux love dolls, histoire contemporaine des poupées spécialement utilisées pour être aimées), Tōkyō, Basilico, 2008, p. 197.
L’expression hi-jitsuzai seishōnen, « jeunes inexistants », pour désigner les représentations graphiques de mineurs a été introduite en 2010 par Ishihara, le maire conservateur de Tōkyō, dans la première version d’une loi régionale concernant la vente d’animés et de mangas pour les moins de 18 ans. Cette loi 156 a été surnommée par ses détracteurs « loi des crimes inexistants ». Cf. Mark McLelland, « Thought Policing or the Protection of Youth ? Debate in Japan over the “Non-Existent Youth Bill” », International Journal of Comic Art, vol. 13, n° 1, 2011, p. 348-367 ; Mark McLelland (dir.), The End of Cool Japan : Ethical, Legal, and Cultural Challenges to Japanese Popular Culture, New York, Routledge, 2016, p. 64 ; Alex Leavitt et Andrea Horbinski, « Even a Monkey Can Understand Fan Activism : Political Speech, Artistic Expression, and a Public for the Japanese Dōjin Community », Praxis, vol. 10, 2012. [En ligne] http://journal.transformativeworks.org/index.php/twc/article/view/321/311 [consulté le 13 mars 2017].
Il est célèbre pour avoir attiré l’attention des chercheurs sur le mouvement otaku, avec son livre Otaku-gaku nyûmon (Introduction aux études otaku), en 1996. Cf. Thomas LaMarre, « Otaku Movement », in Tomiko Yoda et Harry Harootunian (dir.), Japan After Japan : Social and Cultural Life from the Recessionary 1990s to the Present, Durham, Duke University Press, 2006, p. 370.
Titre d’un livre d’Okada Toshio, publié en 2002.
Alice Le Goff et Christian Lazzeri, « Présentation du Dossier », Terrains/Théories, n° 4, 2016. [En ligne] http://teth.revues.org/659 [consulté le 13 septembre 2016].
Arnaud Vaulerin, « Le Japon veut mettre fin au laxisme sur la pornographie infantile », Libération, 17 juin 2014. [En ligne] http://www.liberation.fr/planete/2014/06/17/le-japon-veut-mettre-fin-au-laxisme-sur-la-pornographie-infantile_1043829 [consulté le 13 septembre 2016].
Tim Hornyak, « Japan’s ‘Moe’ obsession: the purest form of love, or creepy fetishization of young girls? », Japan Times, 26 juillet 2014. [En ligne] http://www.japantimes.co.jp/culture/2014/07/26/books/book-reviews/japans-moe-obsession-purest-form-love-creepy-fetishization-young-girls/#.V9ifp0XWEae [consulté le 13 septembre 2016].